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Cette partie pourrait décrire la suite des évènements plus ou moins détaillée des évènements de la famille. Stockage sur le site


(extrait de discours de Gilbert, pour ses 70 ans, à remettre à jour bien entendu)

Il était une fois.... un certain Jean, tous ses frères se nommaient aussi Jean, celui-là, Louis de son second prénom, un Merckx d'après la déclaration officielle de ses parents Remy et Eugénie, vit le jour, non pas au siècle dernier, mais vers les derniers mois du siècle précédent, le 29 août 1899. Vous vous souvenez, … c'était le 19°, … le siècle, pas l'enfant. Le siècle de Victor Hugo, des deux Napoléon, Waterloo, Léopold II, mais aussi celui de la libre Belgique, l'histoire du Congo, la guerre franco-prussienne de 1870 et le passage vers la France de nombreux " colons belges " dans les vastes et fertiles plaines agricoles, suivi des industriels qui n'étaient pas en reste. 

Il n'en est pas moins vrai que Louis, l'aîné, va à l'école, y apprend le français, puis à l'université de Louvain. Là, il y laisse quelques cannes brisées sur le dos des Wallons et des Bruxellois, il récupère aussi quelques marques et quelques cuites, et enfin un diplôme (56,1 points sur 100) " conquis en français ". 

La guerre de 14-18 a laissé quelques traces de désorganisation dans les transports en Belgique, et ailleurs … L'armée française participe à la reconstruction. Une de ses conséquences sera marquée par le hasard : deux chauffeurs de l'armée faisaient, chaque jour, à tour de rôle, la liaison Tirlemont-Louvain, pour le compte de l'état-major local. L'un d'eux, titulaire d'un permis de conduire les " véhicules à pétrole " faisait partie de cette petite équipe. Il se nommait : Joseph Bonvallet. C'est ainsi qu'une trentaine d'années plus tard, le gendre, Louis Merckx qui empruntait, lui aussi ce moyen, apprit les services que lui avait rendus son futur " beau-père " pour rejoindre Louvain et son Université. 

Que peut bien faire un jeune diplômé de 1921 au sortir de 4 années de guerre difficiles : des travaux à la ferme familiale, certes, des cours d'agriculture à la caserne de Tirlemont et à d'autres groupes de cultivateurs de la région, sans oublier qu'il manifestait une sensibilité politique qui n'était pas du goût des autorités locales. Il entre cependant, grâce à ses relations de l'Université, au sein de la société REMY à Wygmaël d'où il s'expatrie pendant quelques temps en Pologne, à Hernani (Espagne). 

1922, c'est l'arrivée à Gaillon, autre fief de REMY et d'un important noyau de Belges établis sur les terres agricoles. A Jeufosse (près de Bonnières), pendant la guerre et durant les quelques années qui suivirent, avait été installé un camp de soins et rééducation pour les militaires belges blessés et gazés ; certains n'ont plus quitté la région et fait souche.
Il y avait alors, chez REMY à Gaillon, un directeur belge, comme il se doit, marié à une certaine Maria Honninckx, comme ses sœurs Bertha, l'aînée, Henriette la seconde, et Arthur, originaires de Lubbeek … L'amidon ne se fait pas sans farine de blé, une omelette sans œufs et donc la farine sans meunier … Louis, l'ingénieur, analysait, entre autres fonctions au sein de l'usine, les livraisons des fournisseurs, en particulier celles d'un meunier voisin … Ce meunier, (on disait alors minotier), Joseph BONVALLET et son épouse Bertha avaient trois filles, deux en âge de se marier, elles étaient aussi les nièces du directeur de l'usine de Gaillon. C'est alors que, après Vissenaken intervient dans nos origines, un tout petit village avec son moulin, Saint-Vigor, mais … c'est en France, … et les années et les rencontres se suivent, … aie ! …aie …! Et le chœur des filles Merckx de s'exclamer … (chœur de vierges effarouchées, comme à l'Opéra)…. ! 

En septembre 1927, Remy Merckx (le grand-père) et son épouse débarquaient en France pour le mariage (27 septembre 1927) de Gilberte et Louis. Quelques mois encore à Gaillon, mais à Saint-Vigor, naissance de Gilbert, l'aïeul actuel, Marie-Louise le suivait 14 mois après. C'est alors que la famille revient près de ses origines, à Wygmaël, jusqu'en 1932. 

En août à Bonnières naissait Bernard. À cette époque se développe la fabrication des aliments pour les animaux, la famille Chéron s'y intéresse poussée par un prêtre belge de leur connaissance et un ancien moniteur d'élevage avicole du camp de Jeufosse. Notre Louis s'attaque à transformer une usine de séchage de légumes, Maggi, pour en faire une usine adéquate et répondre à la faim de nombreux poussins de l'élevage du Vexin Normand. 

Les vacances scolaires de la Toussaint, de Pâques et les mois d'été amènent la tribu du sud à Vissenaken Saint-Martin bien sûr ; Saint-Pierre, c'est bon pour le trèfle et la prairie …. 

Et puis vient Monique. La nouvelle génération autour de Tirlemont s'est agrandie, il y avait des cousins pour jouer : Louis d'Oirbeek et Jacques, Marie-Thérèse de Binkom, et Édouard.…Souvenez-vous des poires et des groseilles dans le verger derrière la grange, … la boue qu-y faisaient les cochons et nos petits souliers bien propres (?), … le passage des " cloches "… les " tartes blanches " d'une grand-mère qui y mettait tout son cœur, … et des tartes il y en avait toujours, même après la dernière,… des jeux et des journées dans les champs, … des parcours pour mener et rechercher les vaches aux prés. 

Après des deuils, hélas, dans les familles d'ici et de là-bas, Jean vient au monde en 1939. 

Et c'est la guerre, à nouveau, les peurs et l'exode, notre grand-mère et tante Marie quittent sous les bombardements la Belgique pour la France, Bonnières, puis St Trojan d'Oléron pendant quelques semaines. Les frontières, les zones interdites, que seul notre père peut franchir, à partir de complicités du 2°bureau, des gants Neyret et des services du ravitaillement. Pendant les quatre ans les contacts se font par lettres (Beste familie, etc. …) et parfois par téléphone apportant bonnes et mauvaises nouvelles. 

Pendant l'année 1941, Jacques (le futur médecin) fait son entrée en ce monde. De nouvelles familles se forment sur la terre du Brabant, des cousines voient le jour. 

1945 nous voit revenir par petits groupes à Vissenaken. Puis, en Belgique, encore des nouvelles cousines et tout à coup, trois cousins, ils devenaient rares, n'est-ce pas, … ce qui est rare est cher, dit-on, … rares mais chers, comme les cousines, à nos cœurs français. Les uns, les unes et les autres savaient quand même franchir la Seine, celle qui passe par Paris, mais tous ou presque sont scolaires ou étudiants et les rencontres entre Jeunes sont plus difficiles (les examens, les concours etc.….) Les parents se déplacent le plus souvent seuls ou avec les plus jeunes. 

1947, Didier nous surprend en fin d'année, comme cela, tout tranquillement. C'est l'époque où petits et grands font du canoë sur la Seine, soit avec les parents, soit avec les copains ; on s'invite entre cousins, cousines et amis. 

1950, Marie-Louise et Jacques (celui qui avait un canoë bleu) se marient. Commence alors l'éclatement du noyau de Bonnières. C'est d'abord Brest pour le couple, puis Saïgon pendant 2 années pour Jacques, et le retour de Marie-Louise à Bonnières. Le service militaire pour celui qui vous parle. 

1951, Naissance du premier petit-enfant, Patrick. 

1956, pour Bernard, déjà père de famille, c'est 9 mois d'Algérie, dans les djebels ; l'aîné, officier de réserve est le premier rappelé au service, mais, souvent sur les listes de départ, il ne fera qu'un séjour de quelques jours à Oran à l'occasion d'un convoi maritime. 

La deuxième génération s'installe petit à petit à travers la France : à Bonnières, bien sûr, mais aussi à Brest, Toulon, Paris, Croix, Olivet, Bordeaux, la Tunisie, Boston (U.S.A.), Strasbourg, Vert, Avignon, Romans, Angoulême, Vernon, Caen, Laon, Loudéac, Palhers, Mours. 

Les petits-enfants croissent en nombre et en âge. À ce jour on en compte 23 disséminés à travers l'hexagone, et jusqu'à l'île de La Réunion. 

1974, on fête les 75 ans de Papa, ses 80 ans, cinq années plus tard, c'est logique. 

1981, c'est au tour de Maman, 75 ans déjà. 

À la Toussaint 1985, Papa nous quittait en quelques jours. 

En 1986, c'était au tour de Maman de fêter ses 80 ans. 

1994, les frères et les sœurs de la deuxième génération se réunissaient à Olivet. Le 9 décembre de l'année suivante, nous fêtions les 45 ans de mariage de Jacques et Marie-Louise. 

1997, Maman à son tour nous quittait après plusieurs années de maladie. 

Je n'oublie pas les 25,75° arrière-petits-enfants, (c'est la faute à Sophie et Matthieu). Il y en a partout, ils et elles grandissent comme l'herbe et les fleurs au printemps, bossent fort pour atteindre leurs diplômes et s'offrir les fruits de leur persévérance. Ils peuvent vous le dire, ils ont du" flamand " dans le sang ! 

Que Dieu nous garde et nous permette de répéter le plus souvent possible des rencontres comme celle-ci ! 

De la part de chacun d'entre nous, merci de tout cœur à celles et ceux qui ont pris l'initiative et ont été les artisans de cette réunion. 

Gilbert.  "